"The Kiss Symphony : Alive IV"
vu par les Mags 
Hard'n'heavy & Rock Hard

 A vos marques, prêts, "fighter"

HARD'n'HEAVY - Matthieu Millot

ROCK HARD - Phillipe Lageat



"You wanted the best, you've got the best. The hottest band in the world, KIIIISSSS !". Ouais, ouais, ouais. Le groupe le plus chaud du monde, c'est peut-être vrai. En revanche, heureusement que le speaker, lors du lancement de ce concert en Australie, n'a pas rajouté "The most original band in the world" car là, on aurait tiqué un peu plus. Pour un groupe qui s'est toujours targué d'être en avance sur son temps, on peut vraiment dire que les quatre maquillés prennent le train en marche, un train qui s'est même arrêté depuis belle lurette. Ben oui les gars, le coup du live symphonique, beaucoup l'ont fait avant vous, à commencer par Metallica. Mais bon, s'agissant de Kiss, il faut toujours s'attendre à un "petit plus". Commençons donc par le début. Ce Alive IV est un double album qui s'articule autour d'une prestation strictement électrique de six titres pas réellement transcendants ("Deuce", "Strutter", "Lick It Up", "Calling Dr. Love", "Let Me Go Rock & Roll" et "Psycho Circus"). Puis, la grosse artillerie fait son entrée. On retrouve effectivement cinq titres acoustiques accompagnés d'un orchestre de chambre. Sans être forcément génial, le résultat est très méritant, avec en tête de liste les adaptations réussies du superbe "Goin' Blind" et de l'excellent "Sure Know Something", "Forever" et "Beth" tombant en revanche dans un mielleux à toute épreuve. Et enfin, sur le second disque, le gros morceau, soit Kiss en version électrique accompagné par l'Orchestre symphonique de Melbourne. Et là, c'est le drame. Si un groupe comme Metallica (aidé de Michael Kamen) avait réussi son pari en réécrivant des parties orchestrales différentes des mélodies originelles de ses morceaux, Kiss semble avoir été pris du syndrome (comme c'est étonnant !) du "nous sommes Kiss, nous sommes les meilleurs et personne ne changera notre musique". L'Orchestre suit donc pas à pas les mélodies préétablies à la base par le groupe. Il en résulte une musique pompeuse pour ne pas dire vulgaire ("Detroit Rock City"), qui ferait penser au générique d'un talk-show ricain, voire de la parade chez Mickey. S'en sortent cependant avec les honneurs "Love Gun", plutôt bien réussi et, c'est un exploit, "I Was Made For Loving You" qui ne perd rien de son côté paillettes. Comme à son habitude, Kiss aurait-il eu les yeux plus gros que le ventre.

Note: 4














Bonus dans le même numéro:
Gene Simmons (Kiss) vient de sortir un livre intitulé Sex Money Kiss. Lors d'une interview accordée au New York Post, Simmons a été particulièrement romantique (le journaliste se trouvant être une journaliste) : "Ce livre traite du sexe. Le destin de cette bête appelée homme est d'éjaculer. Chaque fois que nous sommes excités, nous éjaculons. Si ça ne se produit plus, l'homme sera en voie d'extinction." C'est vraiment d'un goût exquis !


C'est bien simple : votre serviteur a dû lire dix chroniques de ce double album et, dix fois, ce disque s'est fait fusiller sans sommation à grands coups d'arguments fallacieux du genre : "Kiss, y sont vraiment pas inspirés parce que, aujourd'hui, faire un album symphonique, c'est pas original. Metallica, hé ben, y l'ont déjà fait, na !". A ceci, nous rétorquerons que Metallica n'a pas, loin s'en faut, été le premier groupe à tenter ce genre de mariage contre-nature. Quid de Yngwie Malmsteen ? De Rainbow ? De Deep Purple ? Pour ne citer qu'eux... Une bonne idée reste une bonne idée, point barre. Alors pourquoi, le plus "larger than life" des groupes de hard, Kiss, n'aurait pas droit de s'y frotter à son tour ? Parce que son répertoire est moins "musicalement valable" que celui des formations précédemment citées ? Pfff, laissez moi rire. Simmons & Co ont, eux aussi, écrit de belles pages rock, souvent plus inspirées que ce que certains veulent bien reconnaître.Autre argument à deux balles : "Après Alive I, Alive II et Alive III, quelle est l'utilité d'un Alive IV ? "La réponse est simple : contrairement à d'autres, moins bien intentionnés, Kiss ne s'est pas contenté, en enregistrant cinq titres avec l'Ensemble Symphonique de Melbourne (uniquement composé de cordes) et dix autres avec l'Orchestre Symphonique de Melbourne (avec instruments à cordes, à vent et tout le toutim) de piocher dans ses - nombreux - classiques. Des titres comme "Strutter" (Kiss/1974), "Let Me Go Rock & Roll" (Hotter Than Hell/1974), "Psycho Circus" (Psycho Circus/1998), "Shandi" (Unmasked/1980) et "Great Expectations" (Destroyer/1976) ne figuraient jusqu'ici sur aucun album live officiel du groupe ricain. Quant à "Going Blind", "Do You Love Me" et "Sure Know Something", les fans devaient se contenter des versions acoustiques extraites du Unplugged de 1996 (qui, au passage, est le vrai Alive IV de Kiss et fait de ce nouvel album un Alive V virtuel). Pour le reste, si l'orchestre se contente souvent de "suivre" certains "tubes", ne redécouvre-t-on pas pour autant un morceau comme "King Of The Night Time World", ici rehaussé de cuivres du meilleur effet ? Idem pour "God Of Thunder", l'inénarrable "I Was Made For Loving You" ou encore le sympathiquement pompeux "Great Expectations" rehaussé par un choeur d'enfants. Enfin, si l'on fait fi du contexte spécial qui entoure cet évènement, ce concert de Melbourne du 28 février 2003 n'en a pas moins une dimension historique puisqu'il s'agit de la première apparition "officielle" du guitariste Tommy Thayer (ex-Black 'N' Blue) en lieu et place de Ace Frehley. Thayer qui a, entre autres, co-écrit certains titres de l'album Hot In The Shade, fait ici des débuts fracassants quand bien même il a, en fait, déjà remplacé le Spaceman à trois reprises en 2002 (en Jamaïque et pour des shows télé de Fox TV et ABC). Bref, l'homme s'en sort remarquablement bien, à peine aidé par la production de Mark Opitz qui a bossé avec tout ce que l'Australie compte de vrais rockers (AC/DC, The Angels, Noiseworks, Jimmy Barnes, Hoodoogurus, etc.). Vous l'aurez compris, Kiss, avec ce Alive IV, reste Kiss, une icône du rock avec un grand "R" qui, rendons lui justice, n'a jamais prétendu pisser plus haut que son cul et qui persiste à brandir bien haut l'étendard du "fun" quand tant d'autres se prennent la tête. Rien que le fait d'avoir réussi à persuader des musiciens classiques de se maquiller en vampires ou en chats est un exploit qui mérite, mieux que la clémence, une adhésion totale. Nous attendons maintenant le DVD avec impatience car c'est avec le support de l'image que cette symphonie prendra enfin toute sa dimension. N'en déplaise aux grincheux et autres rock critics "intellos" et snobinards

Note:7.5

Richard Beck

 

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